1ère série : mots en phonétique simple

Cette 1^ère série utilise uniquement des mots phonétiques : seule l’association du son des lettres permet de lire ou d’écrire des mots tels que  « loto », « salade », etc…

Par opposition, « lapin », « doudou », « melon », « auto » nécessitent la connaissance des digrammes essentiels ET des graphies complexes pour être lus ou écrits…

Notre 1^ère série est composée de 2 parties bien distinctes :

Des « mots à écrire » : pour encoder à l’aide d’un alphabet mobile

Les mots sont proposés à l’enfant ; ils ne lui sont pas imposés !

Le travail de composition de mots suggérés permet d’affiner la conscience phonologique de l’enfant.

Les images servent ainsi à donner à l’enfant des idées de mots. Il  peut se lancer dans la composition de ces mots avec confiance et autonomie, car, avec nos séries de mots, il fait régulièrement l’expérience de pouvoir aller au bout de sa tâche, sans correction ni aide de l’adulte, car notre travail de 20 années a permis d’ISOLER l’ensemble des difficultés de la langue française.

• Les  mots proposés à l’enfant sont simples.
• TOUTES leurs lettres se perçoivent à l’audition.
• Les mots ne comportent aucune difficulté orthographique : ni doublement de consonnes, ni lettre muette, etc….

L’enfant, à travers cette activité développe, non seulement sa conscience phonologique, mais également sécurité intérieure, estime de lui-même et élan pour aller plus loin dans ses apprentissages.

Dans notre travail d’isolation de la difficulté, nous donnons à l’enfant, au cours de cette 1^ère série de mots à écrire,  la possibilité de focuser son attention sur 3 sons (phonèmes) qui représentent une difficulté courante dans son parcours d’encodage :

• Le O ouvert [ɔ] : souvent employé traditionnellement dès la 1^ère dictée muette avec le mot os. L’enfant est bien souvent déconcerté par ce son qu’il ne reconnait pas, car on lui a transmis, avec les lettres rugueuses, le O fermé [o], comme dans okapi.
• Le E discret : il chante discrètement à la fin d’un mot, comme dans tomate. Il est montré explicitement dans notre 7^ème pochette de mots à écrire.
• Le é : la lettre E chante différemment lorsqu’on lui adjoint un accent aigu. Elle est présentée explicitement dans notre 5^ème pochette de mots à écrire.

Des « mots à lire » : pour apprendre à décoder en toute sécurité !

• Les mots utilisés dans cette série se lisent tous en lecture phonétique, par simple association du son des lettres.
• La difficulté de lecture s’accroit au fur et à mesure des pochettes. Elle est graduée selon deux critères :
  • La longueur du mot : au démarrage de la lecture, plus le mot à déchiffrer est long, plus il est difficile à fusionner et à déchiffrer ! 😛 Nos pochettes commencent donc par des mots très courts et petit à petit proposent des mots plus longs à lire.

• • La présence de consonnes doubles (fr, pr, fl, br, bl, st, gl …) augmente la difficulté de fusion des lettres. Nous proposons aux enfants de s’entraîner spécifiquement à cette fusion à partir de notre 8^ème pochette de mots à lire.
• Nous n’utilisons AUCUNE lettre muette : les lettres muettes représentent initialement une difficulté de lecture supplémentaire, car après en avoir déchiffré une dans un mot (ex : Abricot), l’enfant doit en faire abstraction pour accéder au sens du mot.  Puis, ce geste mental répété participe à la construction de circuits neuronaux erronés : il conduit l’enfant à croire que certaines lettres ne seraient pas importantes et à développer une attention flottante discontinue imprécise aux lettres qui composent un mot. 😉

Nos « mots à écrire » sont différents de nos « mots à lire » : pourquoi ?

Dans notre approche, les « mots à écrire » ne sont pas les mêmes que les « mots à lire ».

• Pour renouveler l’intérêt de l’enfant avec de nouvelles images.
• Pour enrichir son vocabulaire : la lecture, grâce aux doubles consonnes identiques (pomme, tasse, etc…) et grâce aux lettres qui sonnent de la même façon (coq, pyramide, etc…), nous permet d’accéder à un champ lexical plus important qu’avec l’écriture : autant en profiter pour proposer de nouveaux mots à l’enfant ! 

Nos billets de lecture sont en double police, cursive et scripte

Nous avons lancé ce principe il y a plus de 10 ans déjà et nous le gardons : les enfants ont, ainsi, le choix de la police qui leur sied le mieux !

Le+ qui continue à nous différencier : nos billets de lecture sont imprimés recto-verso : une face cursive et une face scripte. Ainsi l’enfant est en relation avec un environnement « épuré », principe de base de la pédagogie Montessori ; l’enfant est amené à gérer un minimum d’informations : soit une écriture en scripte, soit une écriture en cursive.

Un autre + : Toutes les images ainsi que tous les billets de lecture sont identifiés au verso pour une remise en ordre plus aisée ! 😉

Et un dernier + : notre matériel est testé et expérimenté depuis plus de 15 ans dans les classes ; les enfants en sont fans ! 😊😇😊

Préparation allégée de notre matériel :

Grâce à nos recherches de plusieurs années, la plastification est devenue quasiment inutile : nous faisons à présent imprimer notre matériel d’écriture-lecture sur du papier cartonné ; celui-ci est, de plus, recouvert sur chacune de ses faces d’une couche de vernis plastique. Ce traitement permet une meilleure conservation du matériel, sans plastification et votre travail de préparation en est d’autant plus allégé !

Pour un usage de classe, nous vous recommandons de plastifier cependant les tickets de lecture, car ils peuvent être tordus et machouillés par les jeunes enfants lorsqu’ils sont en pleine concentration.

Il vous suffit donc de découper le matériel et de le ranger selon le mode de rangement que vous aurez choisi (boîtes, pochettes, etc…).

Pour voir comment nous fabriquons nos belles boîtes en carton-bois, consultez notre article sur Facebook ici

Photos non contractuelles : il vous reste à découper l’ensemble du matériel et à le ranger.

Pour un usage de classe, il est conseillé de plastifier les tickets de lecture.

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